Tous les domaines artistiques ont évolué à travers le temps avec les différentes révolutions de la discipline. Parmi ces dernières, l’époque de l’art contemporain a marqué les âges et se trouve aujourd’hui partout autour de nous. Plusieurs mouvements ont défini cette période importante dans l’histoire de l’art.
Qu’est-ce que l’art contemporain ?
La définition du concept d’art contemporain est difficile et donc, pour certains, une œuvre est dite contemporaine si elle est réalisée après 1945. Pour d’autres, une présentation est contemporaine si elle a été conçue après 1960 qui marque la fin de la période moderne. D’autres encore pensent que la production artistique est contemporaine si son auteur est toujours vivant. Malgré ses divergences de définitions, plusieurs mouvements ont impacté l’art contemporain.
Les différents courants de l’art contemporain.
L’art figuratif.
C’est un mouvement artistique qui a le plus marqué la peinture, la céramique, la photographie, les arts textiles et la sculpture. En effet, le concept « art figuratif » désigne particulièrement des représentations qui sont reconnaissables pour ce qu’elles prétendent être. Pour ce mouvement, le style artistique, c’est la représentation du visible.
Le surréalisme.
C’est un groupement d’artistes qui initient en 1924 ce mouvement qui met un terme aux barrières qui séparent le réel de l’irréel dans les œuvres artistiques. Ces artistes s’inspirent désormais de leurs rêves et peignent dans leurs œuvres leur propre conception du monde. Chacun fait appel à son imagination et fini l’idée selon laquelle il faut être raisonnable dans l’art.
L’automatisme.
Il s’agit d’un mouvement artistique fondé en 1942 par le peintre Paul Emile Borduas. Initié dans le milieu des arts visuels comme le dessin, la peinture, la sculpture, le concept s’étend progressivement à d’autres disciplines artistiques telles que la danse, la poésie, le théâtre. L’automatisme se base essentiellement sur les idéologies du mouvement surréaliste et les outils psychanalytiques.
L’expressionnisme abstrait.
Apparu en 1942, l’expressionnisme abstrait est considéré comme le premier mouvement artistique le plus important des États-Unis. Jackson Pollock, Marck Rothko, Lee Krastner sont les protagonistes de ce mouvement où les artistes recouvrent intégralement leurs toiles de peinture et le font avec un grand acharnement. L’expressionnisme abstrait est scindé en deux mouvances : le « Action painting « et le « Colorfield ».
Land art.
À la fin de l’année 1960, les artistes de ce mouvement produisent leurs œuvres grâce à des matériaux naturels. Ils exposent ensuite leurs productions aux changements climatiques, à l’érosion puis au temps, ce qui rend les œuvres du land art très éphémères. Pour en garder des souvenirs, ces œuvres sont photographiées.
L’art conceptuel.
Il n’est pas vraiment considéré comme un mouvement, mais plutôt comme une tendance. Cette dernière consiste à comprendre en 1965 l’essence même de l’art. On peut distinguer deux écoles à cet effet. La première soutient que tous les concepts artistiques doivent donner une définition de l’art tandis que la seconde trouve a contrario que ce n’est pas le concept qui définit l’art, mais plutôt la production artistique elle-même.
La nouvelle figuration.
Loin d’être aussi un mouvement, il s’agit plutôt d’une option offerte aux artistes qui ne partagent pas les idéologies de l’abstraction et du nouveau réalisme qui sont des courants de l’art contemporain. Ces artistes s’inspirent généralement des nouveaux médias, de la photographie, du cinéma et même des bandes dessinées. Les principaux précurseurs de cette tendance sont les peintres Valerio Adami, Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo.